Le Bilan de l’année 2023

Les ami.es, bien le bonjour.

Le temps passe et passe, et beaucoup de… Non sérieux, je ne peux pas commencer cet article comme ça, j’ai un peu de respect pour vous et pour moi-même, n’exagérons rien. Ce n’est pas mon genre.1

Alors, revenons-en au fait. 2023, c’est terminé : Et comme il est de bon ton de profiter de la période pour prendre un peu de recul sur l’année écoulée, eh bien, moi aussi, je m’y colle.

Au moment où j’écris cette ligne, je ne sais pas du tout où ce pataquès va nous emmener, mais après tout, le principal n’est-ce pas de se lancer ?2

Les nombres à retenir

2 : Retenez 2. C’est sympa, 2. Ça sonne bien, c’est un peu la base, et puis c’est à la fois nécessaire pour les nombres suivants, sans forcément se limiter au 1, qui parfois sonne un peu réducteur.

120 : En plus, si vous multipliez 2 par 60, vous obtenez exactement le nombre de livres lus cette année. Record absolu depuis que je suis mes lectures sur MaBibliothèque, et très probablement depuis des années : Jugez plutôt : C’était 72 en 2022 et… 43 en 20213.

Bonne nouvelle ? Pas forcément : j’essaierai de faire un peu moins, en 2024, pour privilégier mes autres consommations culturelles, et l’animation du blog et/ou de l’Instagram que vous connaissez surement déjà 😀 (sinon vous ne seriez pas là à me lire).

35 081 : Le nombre de gros mots prononcés sur l’année4. Non, pas du tout. Si j’en crois mes statistiques, c’est le nombre de pages lues sur l’année (modulo le bouquin que je suis en train de lire, hein).

292 : Si vous êtes forts5, vous avez déjà deviné ! c’est le nombre moyen de pages par livre ! Car oui, si vous vous êtes dit « Woah 120 livres, c’est beaucoup », c’est oublier que j’ai lu quelques UHL6 (18), et quelques Chronopages des Éditions 1115. Et que je prévois continuer 😉

1 : Nombre qui peut parfois être considéré comme réducteur, il est la base de tout, et permet l’inférence de son successeur, le 27. Il représente ici le nombre de blogs que j’ai ouvert, et franchement, ce n’était pas prévu. La tuile. Enfin, j’en parle un peu plus bas. C’est aussi le nombre de comptes Instagram que j’ai ouvert : C’est que j’en avais marre que tout le monde me demande mon Insta à Ouest Hurlant. La pression sociale, c’est pénible.

Les coups de cœurs

Les nombres, ça va bien deux minutes. On est sur un blog de littératures de l’imaginaire ou de maths, là8 ??? Revenons rapidement sur quelques coups de cœurs, et ils ont été nombreux, cette année 💖.

J’ai un léger problème, voyez-vous. J’aime beaucoup trop ce que je lis. Je vous renvoie à la section « Wow <3 » du blog, avec pas moins de… Non mais sérieux, je n’arrive même pas à les compter. Ça commence à être pénible cette histoire.

Une vingtaine. Certes, on relèvera le biais qui consiste à écrire plus facilement sur les choses qu’on a adorées (ou celles qu’on a détestées, j’y reviens plus tard). Mais tout de même !

Rétrospectivement, j’aimerais tout de même revenir sur certains, qui m’ont vraiment marqué, et sur lesquelles je repense de temps en temps, avec la p’tite larme de la nostalgie.

La Trilogie de la Terre FracturéeN.K Jemisin

Une des premières lectures de 2023, et quelle lecture… Je ne m’attendais pas du tout à être embarqué dans une aventure aussi dure, aussi intense, qui m’aura tenu en haleine jusqu’à la dernière lettre des remerciements.

J’y repense encore parfois, avec une certaine émotion : ces derniers mots, ceux d’une autrice expliquant en quoi la douleur, la colère, la révolte parfois ressentie dans ce récit, sont le miroir de sa réalité. Faut-il souffrir pour produire une œuvre d’une telle puissance ?

Sans conteste, une œuvre majeure, que je ne suis pas prêt d’oublier.

Les Livres De La Terre Fracturée – NK Jemisin

L’univers de Becky Chambers

Autrice que j’aurais découvert par hasard, en furetant dans les rayons de ma librairie préférée : C’était début 2021, c’était « l’espace d’un an », et ça appelait évidemment à en lire la suite.

2023 aura été l’année où j’ai pris la mesure de ce que j’avais réellement entre les mains – au sens propre comme au figuré, Becky Chambers, désormais, c’est l’édition collector ou rien 😉 – : une petite merveille d’originalité et de positivisme. Et nous savons toustes combien cela peut s’avérer nécessaire en ces temps forts troublés et perclus de pessimisme.

Hélas, 2023 fut aussi l’année où je dévorai l’intégralité de son œuvre (tout du moins, en VF, merci l’Atalante) : Terminé, j’ai fini tout le paquet : tel un drogué sans sa dose, le sentiment de manque fut bien réel et continue encore aujourd’hui… Vivement une nouvelle sortie, et une nouvelle traduction 😉

Un Psaume Pour les Recyclés Sauvages et Une Prière pour les Cimes Timides – Becky Chambers

Archives de l’Exode – Becky Chambers

Un Psaume Pour les Recyclés Sauvages et Une Prière pour les Cimes Timides – Becky Chambers

L’univers de Julia Richard

C’est à Ouest Hurlant, que je découvrais Julia Richard, dans une table ronde aussi passionnante que drôle et complètement barrée. À base de méchants, de nazis et de Pokémons pédophiles.

Je ne pouvais pas repartir du festival sans aller dire un mot à ladite autrice, et aller, je cite, lui « prendre votre Carne ». Ouais. Littéralement. Hum, pas la meilleure manière de formuler les choses, hein.9

Si ce fut une première petite claque, un plaisir coupable de trash et de provocation, Paternoster, acquis quelque mois après, fut un direct du gauche dans le pif.

Au point où j’en suis encore difficilement capable d’en parler — encore moins d’écrire une chronique — sans avoir la voix qui tremble, sans repenser à l’horreur qu’est pour moi l’oubli total de son individualité au détriment de la pression sociale de cette foutue société patriarcale à la con.

Bref, allez lire ces bouquins et ma chronique sur Carne, à l’occasion.

Carne – Julia Richard

La Cité de Soie et d’Acier, Louise, Linda et Mike Carey

J’ai découvert Mike Carey par le biais du cinéma, courant 2021, via « The Last Girl », 2016 : Un film que je voyais donc avant de lire le livre. Les deux sont excellents, même si j’ai trouvé la fin plus « puissante » en images qu’en écrit.

Mais il a fallu une parution chez l’Atalante, pour basculer dans la catégorie « coup de cœur ».

Une œuvre familiale, finement ciselée — petit mot pour la traductrice fort sympathique et désormais nantaise Mathilde Montier — qui, je pense, peut encore prétendre au fameux terme à la mode de « science-fantasy ». Un récit magnifique et poignant, que l’aspect « SF » transcende, en sa toute fin. Mais je vous laisse découvrir cette merveille qui m’aura réjoui de la première à la dernière ligne !

Et puis allez donc faire un tour du côté d’un certain Koli10, à l’occasion.

Le Livre de Koli – M.R. Carey

La Cité de Soie et D’Acier – Linda, Louise et Mike Carey

Les bouquins de John Scalzi

Alors non, je n’ai pas découvert John Scalzi en 2023. J’avais déjà commencé par m’envoyer l’intégralité du cycle du vieil homme et la guerre, en 2019, avec un plaisir non dissimulé.

J’ai continué cette année à m’intéresser à l’auteur, via les Enfermés, Zara XXIII, et son petit trip régressif avec des grosses bestioles qu’est La Société Protectrice des Kaijus.

C’est fin, c’est drôle, ça détend, et si d’aucuns peuvent juger certaines histoires un peu simples et manichéennes, eh bien, ça fait du bien 😉 Et puis merde, il n’y a pas de mal à aimer les choses plus légères. 😉

Au passage, l’est-ce réellement ? Allez donc faire un tour sur ma chronique des Enfermés 😉

Les Enfermés – John Scalzi

Les bouquins des copines (ou auxquels les copines ont contribué 😉 ).

Alors forcément, quand on parle des ami.e.s ou de la famille, forcément, on peut questionner l’objectivité de la chose.

Eh bien, je m’en fous, je suis dans mes coups de cœurs, je fais ce que je veux.

Un mot donc pour Josépha Juillet, et sa trilogie Terre des Ombres. Je n’en ai lu que le premier tome, certes, mais j’ai déjà été frappé par la qualité de l’intrigue et de l’écriture, d’autant plus que j’avais une légère tendance à mésestimer l’auto-édition. Eh bien ERREUR, il ne faut pas. D’autant plus que TDO est désormais disponible sous forme d’une intégrale aussi jolie que pavesque. Foncez. Terre des Ombres – Vol1 La Nation des Bulles – Josépha Juillet

Et puis, petit coucou pour la camarade Stéphanie Chaptal, (alias Outrelivres), avec une œuvre qu’elle nous a permis de lire en français : Légendes et Lattes de Travis Baldree. Si vous avez lu tout Chambers et que, vous aussi, êtes en légère déprime de n’avoir plus rien à vous mettre sous la dent, qui soit positif et file la bananane, ne cherchez plus. Merci Travis Baldree, et merci Steph 🙂 Légendes et Lattes – Travis Baldree

Les flops

Il n’est de coups de cœurs sans flops. Ou alors c’est soit qu’on prend trop de drogue, soit qu’on vit dans le monde des Bisounours. Doit bien avoir quelques autres raisons, me direz-vous, et je vous laisserai le soin de les imaginer.

Faisons le tour des quelques rendez-vous ratés, et des sentiments qu’ils auront provoqués chez moi.

Dans les profondeurs (mais on creuse encore) du temps, Adrian Tchaikovsky

D’abord, la déception : Celle d’une attente forte, d’une impatience trop longtemps contenue. Ce fut le cas pour cette suite du bien fameux « Dans la toile du temps » d’Adrian Tchaikovsky, qui reste toujours un de mes coups de cœurs de l’année précédente.

Après quelques mois de recul, toujours ce sentiment d’incompréhension: Je ne saurais même plus vraiment résumer ce qu’il s’y passe. Adrian Tchaikovsky nous en met certes plein les yeux, et prend des risques, en tentant de nous faire vivre des expériences de vie d’espèces non anthropomorphes, qu’elles fussent à pattes ou à tentacules.

Peut-être, un jour, retenterai-je l’expérience. Qui sait : j’aurai peut-être alors les neurones un peu plus (mieux) câblés. Pour le moment, je ne retiens que quelques moments d’horreur spatiale bien rendus, et une fin… euh… dont je ne me rappelle plus.11

Dans Les Profondeurs du Temps – Adrian Tchaikovsky

Lanmeur… d’ennui (Christian Léourier)

Je… Non, franchement, c’est chiant, non ??

Je me suis accroché pendant les deux premiers romans de cette intégrale, heureux de découvrir un auteur français que je n’avais encore jamais lu !

Hélas, je crains ne faire partie du public visé par ladite œuvre. Peut-être trop descriptive, peut être trop axée fantasy là où j’attendais de la science-fiction plus classique ? Et pourtant, là où je m’éclate avec Ursula Le Guin et son cycle de Hain, qui brouille lui-même les codes et les frontières entre les genres… Eh bien non. Pas réussi à m’identifier aux personnages, à sentir le fil de l’histoire, et, noyé dans des descriptions manquant de sens pour moi, j’ai craqué. Et ce fut l’abandon.

Le seul de l’année !

Pas de chronique pour ce livre, je crois qu’il n’a juste pas trouvé le bon public en ma personne.12

Une Colonie (de vacances qui sent le renfermé) d’Hugh Howey

Pas de chronique non plus sur ce livre dont je n’ai pas compris l’intérêt. Et probablement pas le ton, non plus.

Suivre des adolescents largués sur une planète hostile, et les voir reproduire les tropes et les clichés les plus éculés de la SF. l’aventurier, la peureuse. Le battant, la pleureuse.

Alors certes, on pourra surement arguer que ces clichés sont propres à l’histoire, ont un sens, et servent une critique que je n’ai peut-être pas saisi. Peut-être suis-je juste passé à côté. Je ne m’étalerai pas pour ne pas spoiler la fin aux quelques courageux.ses qui souhaiteraient s’y aventurer. Pour ma part, c’est non.

3001 l’odyssée finale (de trop), par Arthur C Clarke

Un soupçon d’irritation, avec ce roman. Chose qui se sent un peu dans la chronique que je faisais en tout début d’année.

Étalage de technologies déjà dépassées, intrigue expédiée, pour peu qu’on estime qu’il y en a une : je reste avec ce sentiment qu’Arthur C Clarke avait des factures à payer.

Surement pas celle du très joli ordi portable début des années 2000 dont il fait la pub en postface. Un merveilleux moment.

Pas sa lecture non, mais juste la première critique un peu énervée de votre fidèle serviteur, ici même. 3001: L’Odyssée Finale – Arthur C Clarke

Les enfants (débiles) de Mars, par Gregory Benford

À propos d’énervement, c’était une colère assez forte qui me poussait à écrire, début août, une critique quelque peu aiguisée — voire sanglante — dont je ne suis pas spécialement fier.

Alors certes, je reste tout de même quelque peu énervé par ce roman d’un autre âge (mais écrit à l’aube des années 2000) dans les rapports homme/femme qu’il dépeint, et par ce penchant très américano-centré conservateur, mais aurais-je écrit la même chronique si je savais que l’auteur pouvait me lire ?

Probablement pas.

Au-delà de l’énervement sur lequel je ne reviendrai pas (c’est ici, si vous en avez envie, Les Enfants de Mars – Gregory Benford), c’est aussi, pour moi, un questionnement sur « comment critiquer un livre qu’on n’a pas aimé sans être ni méchant ni blessant pour l’auteurice qui y a consacré temps et énergie ? ».

Je n’ai pas encore trouvé la réponse, mais je compte beaucoup sur 2024 pour ça !13

Quelques statistiques plus ou moins utiles14

Répartition Autrices/Auteurs

En 2020, je me rendais compte avec horreur que je ne lisais quasiment que de la SF écrite par les hommes. Depuis, je varie un peu plus.

Mais cette année encore, 33% d’autrices ! Franchement, très loin de la parité, ce qui m’attriste beaucoup.

Peut-être plus d’efforts à faire pour 2024 ?

Par genre de roman

Gardons le même code couleur : Ici, ce sont le nombre de livres lus par genre.

En bleu foncé, autrice, en bleu clair, auteurs, en bleu sombre… La cité de soie et d’acier 😀

Je lis encore beaucoup de SF (mes premières amours), avec une répartition H/F qui semble assez « classique ». Sauf en Science Fantasy (mais assez peu représentatif)

Par année de parution

Ici, l’année de publication de mes lectures.

Beaucoup de lectures « récentes » cette année ! et on observera une prédominance des autrices sur ces mêmes œuvres plus récentes.

À l’image du marché ? Je ne saurai dire…

Les intrigues se passent sur Terre…

46% des livres lus cette année se déroulent sur Terre. Cette statistique, proposée par Steph d’Outrelivres, révèle que… euh…

Est-ce à dire que c’est en corrélation avec mes lectures majoritairement orientées Science-Fiction ?

Est-ce à dire que j’ai une préférence pour l’évasion en dehors de notre monde et de ses vicissitudes ? suis-je en train de faire du texte de remplissage pour garder ma mise en page ? mystère.

… Par genres.

Alors ça c’est marrant, je ne m’y attendais pas spécialement. La Fantasy est majoritairement hors Terre, alors que la SF est bien distribuée.

Comme quoi les idées reçues.

Répartition de la nationalité des auteurices

Autant d’auteurices américain.e.s que français.e.s, ce qui est, je trouve, une bonne surprise. Cela dit, les anglophones restent largement en tête si l’on considère la Grande-Bretagne, qui arrive troisième. Un indien, un Israélien, un Suisse et une néo-zélandaise pour les outsidereuses15. J’imagine que c’est assez en phase avec le marché des littératures de l’imaginaire en France. N’hésitez pas à me corriger 🙂

Un mot pour les ami.e.s et pour les diverses communautés.

Bon, redevenons sérieux, quelques instants.

2020 fut l’année où ma passion de la littérature de l’imaginaire prenait le dessus sur le reste de ma consommation culturelle, merci le covid16.

2021 fut l’année où je découvrais enfin l’existence d’un monde de l’imaginaire sur les réseaux sociaux, ou je franchissais la porte de deux groupes Facebook marquants : Fan de SF et Mordus de Fantastique, Science-Fiction et Fantasy.

2022 fut l’année où le monde réel revenait en force, grâce à ma camarade nantaise Iaiamuss, qui commet l’erreur irréparable, en septembre, de me convier à une rencontre dans le cadre des Utopiales 2022, avec quelques un.e.s de ce fameux groupe de Mordus. Je crois qu’elle s’en mord les doigts aujourd’hui. Car, voyez-vous, 2022 fut la porte ouverte vers 2023.

Et 2023, c’est quoi ? C’est une véritable explosion. En janvier, je décide enfin de me lancer sur la rédaction de quelques avis sur le groupe Facebook, et quelques sympathiques premiers retours de la part de quelques lecteurices que je remercie. En mai, je sors enfin de mon fief Nantais pour assister à la deuxième édition de Ouest Hurlant, à Rennes. Et d’y rencontrer quelques camarades instagrammeureuses. RS sur lequel je n’étais pas.

Dans la foulée j’ouvre mon compte Instagram. Ce faisant, mon amie Chloé alias Pyrene.cp (merciiii) me propose un très joli logo, chose que je n’avais pas spécialement en tête. Et puis, viennent notamment les amies Océane, et Stéphanie, grâce auxquelles je me décide enfin : j’ouvre un blog, parce qu’insta, on en peut plus : c’est vrai quoi, c’est pénible pour écrire des pages et des pages de conneries.17

Alors voilà, 2023, c’est ça: c’est plein de nouvelles personnes, avec qui j’ai beaucoup de plaisir à échanger au jour le jour. Je ne pourrais pas toustes les citer, mais… Merci Anne-Laure Chloé Emilie Fawn Gabriel Jean-Yves Josépha Marie-Eve Océane Seb Stéphanie, Gaëlle Sophie Joana Lucie Cathy Milène et j’en oublie, Rémi Aurélia Tepthida et pfiou je vais peut-être bien m’arrêter là, si vous n’y êtes pas, vous y êtes quand même. Et Merci à mes libraires préféré.e.s Naomi Mathieu et Karim (que je ne viens pas voir assez 😀 )

Et et et en un mot comme en cent, merci Iaia, parce que sans toi, il n’y avait rien de tout ça.18

2024: La suite.

Bon et 2024 alors ?

Rien de très définitif, mais j’ai dans l’idée de consolider un peu mes habitudes, de trouver mon rythme, sur le blog et sur Insta (ce n’est toujours pas ça :D), et puis, surtout, continuer à m’amuser, parce que je ne fais ça pour rien d’autre que le plaisir de m’amuser. 🙂

Et puis développer et expérimenter un peu plus sur ce blog, qui n’est, à l’heure actuelle, qu’une version minimale.19

Un objectif qui me rendrait heureux ? Obtenir une accréditation presse aux Utopiales l’an prochain, parce que les auteurices et éditeurices sont des gens passionnants et que j’aimerais beaucoup mieux comprendre (et participer à ?) ce monde qui nous nourrit toustes, au jour le jour 🙂

Et puis participer aux différents projets avec les ami.e.s, via le défi lecture 2024, ou quelque aide technique que certain.e.s d’entre vous ont dans les cartons20… Qui sait, on verra bien 🙂

Allez, comme on dit dans les Mauges21, topette les mouettes !

🗒️ Notes de bas de page

  1. Comment ça, si ??? oh, eh, vous allez vous détendre un peu là. ↩︎
  2. « A un moment, il faut y’aller » pourrait être un excellent slogan pour cette année 2023. ↩︎
  3. M’était arrivé une connerie: une sombre histoire de vie sociale. ↩︎
  4. N’importe quoi, c’est par semaine, merde alors. ↩︎
  5. Ou que vous êtes une IA. ↩︎
  6. A ne pas confondre avec l’UHT. De toute manière je ne bois pas de lait. ↩︎
  7. le 2, c’est quelque part le 1 dans sa version 2.0. 1 is the new 2, comme on dit en 2013. ↩︎
  8. Je vous ai déjà parlé de mon aversion pour cette opposition mathématiques/littératures ? Non ? Ca vaut peut être mieux pour votre sécurité. ↩︎
  9. Et des pires, aussi. Ohlala mon dieu, le spécialiste de la formulation malheureuse et de la boulette génante ! ↩︎
  10. Non, pas celui dans votre boite au lettres… ↩︎
  11. ça rime. ↩︎
  12. Tentative renouvelée un peu plus tard avec le hors série 2023: non, je crois que ce n’est juste pas l’univers qui me sied. ↩︎
  13. Le mec espère que 2024 va lui ramener plein de bouquins pourris. Sérieux. ↩︎
  14. J’aime faire le kéké avec mon export CSV de MaBibliotheque et LookerStudio. ↩︎
  15. J’invente des mots si je veux. Cf ma passion pour l’académie française. ↩︎
  16. Oui. LE. Je vous ai déjà parlé de ma passion pour l’académie française ? Non ? A côté mon aversion pour l’opposition Maths/Littératures c’est rien. Du tout. ↩︎
  17. et RE merci Pyrène pour le coup de patte sur ce foutu wordpress 😉 ↩︎
  18. J’en ai chialé à écrire ces mots. Et j’en ai même pas honte 😀 J’ai ma sensibilité moi aussi, merde ! ↩︎
  19. J’ai plein d’idée, et mon passé de développeur qui revient en force ^^ ↩︎
  20. Genre des podcasts. ↩︎
  21. Dont je ne suis aucunement originaire. ↩︎

11 commentaires

  1. Merci pour ce sympathique bilan et ces notes de bas de page

    D ailleurs, peut on mettre ton bilan dans la catégorie P5D5 livre avec des notes de bas de page pour le défi imaginaire ?? 🤣🤣🤣

    Belle année 2024 de lecture

  2. C’est trop mignon !!!!!! Et vraiment bravo pour tous ces graphiques, tu t’es bien amusé visiblement.

  3. Merci pour toutes ces stats, étant en train de faire des stats au boulot je souhaitais faire une petite pause ^^’
    Sérieusement c’est intéressant 😉

    Je venais à la base pour tenter de m’abonner à ton blog, j’ai abandonné le tel pour essayer sur l’ordi… Je pense avoir réussi, je verrai bien.

  4. Toujours un plaisir de te lire 🙂
    Becky Chambers, la terre fracturée, bof bof de mon côté; j’ai abandonné très vite le 1er livre de la terre fracturée, même. je trouvais ça terrifiant et j’ai fait plein de cauchemars.
    Par contre, adoré Les enfermés ! Et pas surprise de ce que tu dis du Clarke; on m’avait prévenue de m’en tenir qu’aux deux premiers, le reste était… de trop, comme tu le soulignes.
    Ravie de te revoir bientôt, à Ouest Hurlant 🙂

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