Archives de l’Exode – Becky Chambers

Salut toustes !

Je vous ai déjà parlé de tout l’intérêt que je trouve à l’œuvre de Becky Chambers, dont il semblerait que le « brand new » qualificatif “cosy sci fi” pourrait s’appliquer (Je vous ai déjà dit tout l’intérêt que je trouve à mettre des trucs dans les cases ? non ? c’est normal (1)…..)

Et bien c’est reparti pour un tour, avec Les Archives de l’Exode, tome 3 du cycle des Voyageurs, paru chez l’Atalante 💖 en 2019. Une lecture qui m’aura laissé dubitatif un temps, avant de finir par conquérir mon p’tit cœur tout doux.

(note: je joue le défi numéro #m7c6 parce que je trouve qu’archive ca fait lecture 😃 )

📖 Le Bouquin

📖 Après “L’espace d’un an”, qui conte les aventures d’un équipage dans un fieffé vaisseau parcourant l’espace pour y creuser des tunnels au péril de leurs vies, puis “Libration” qui conte la quête d’identité d’un des personnages croisé dans le premier roman, nous voilà donc dans Archives de l’Exode qui conte… euh… Bah qui conte pas grand chose !

📖 J’exagère à peine: nous allons suivre six personnages en lien avec “la Flotte Exodienne” de l’espèce Humaine, qui s’est lancée vers les étoiles voilà quelques siècles pour emporter les quelques milliers de survivants Terriens (2). Vaisseaux conçus pour être “générationnels” (i.e. pour que l’Humanité puisse y vivre sur le long terme), avec leurs modèle social, sociétal et économique afférent.

📖 C’est grâce à cette flotte que l’Humanité aura pu découvrir l’Union Galactique, telle des réfugiés perdus en mer dans leur frêle esquif… (Parallèle intéressant, n’est t’il pas ?). Flotte progressivement délaissée par la dite Humanité, qui s’intègre progressivement au reste de l’UG. D’autant plus que les conditions de vie peuvent y être difficiles…

 Mon Avis

❓ “Mais alors ça raconte des choses !” me direz vous. Certes… Disons plutôt qu’on n’y trouve pas spécialement d’intrigue, de voyage d’un point A à un point B. Ce qui fut déstabilisant pour moi.

1️⃣… Dans un premier temps seulement.

🤗 Car au fil des tranches de vie des six personnages, je me suis découvert un attachement assez particulier chacun.e.s d’entre elleux: Par leurs épreuves, les catastrophes auxquelles iels vont être confronté.e.s, ou plus simplement par la banalité de leur quotidien… Au point d’avoir une petite pointe de nostalgie quand arriva le moment de tourner la dernière page, un peu comme lorsqu’on quitte des collègues sympa avec qui on aura kiffé passer du temps, avant que chacun ne reprenne son chemin.

🤓 Et puis, thème il y a, et à foison ! Qu’elles soient propres au monde ainsi imaginé (Economie circulaire, gestion de l’espace et des volumes habitables, gestion des ressources alimentaires) ou plus, bien plus intimes (Rapport à la mort, à l’amour, recherche du sens de sa vie, définition et recherche de ce qu’on appelle “le chez soi”…). Des choses plus originales, aussi: Comment donner et recevoir de l’aide sans risquer de tomber dans la condescendance et le paternalisme, par exemple ?

😍😍😍 C’est toujours très touchant, c’est toujours abordé avec sensibilité et bienveillance, c’est souvent positif, mais ca n’est pas pour autant “bisounours” (3): Catastrophe, pleurs et mort il y a. Mais après tout, l’important, est ce que qui nous arrive, ou plutôt comment nous y réagissons ?

🍬 En bref, une lecture fort intéressante, qui fait réfléchir, et qui in fine… Fait du bien 🙂

🤔 Tiens, si on appelait ça de la “Cosy Sci-Fi ?”

Notes

  1. ça veut dire “à peu près aucun”. Quoi que je conçois que ça puisse avoir son intérêt ^^
  2. comme dans Battlestar Galactica, mais sans les Cylons. Sinon ca aurait été plus court. Parce que sinon c’est Cylon. aha. ah. Bref.
  3. Quoi ? Vous avez un problème avec les bisounours ?

Résumé

La Flotte d’exode est un trésor vieillissant, témoin de la volonté humaine de disséminer ses enfants et sa culture à travers les étoiles. Singulière au sein de la communauté galactique, peu la rejoignent et beaucoup la quittent. Dans les couloirs de ces vaisseaux naissent, vivent et meurent les spatiaux.
Une ethnologue à tentacules, un homme rêvant d’intégrer la Flotte, un adolescent de s’en aller, une archiviste qui a connu l’époque où les Humains étaient des parias, une soignante affectée aux soins des morts, et Tessa, sœur d’Ashby, le capitaine humaniste de L’Espace d’un an.
Autant de voix qui, humaines ou non, nous racontent le sentiment d’appartenance à un groupe, le besoin central de trouver une place, dans la galaxie ou dans les cœurs. Des gens ordinaires ; des vies ordinaires : uniques et précieuses.

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