3001: L’Odyssée Finale – Arthur C Clarke

Mes bien chers Mordus, bonjour.

Si vous me le permettez, j’aimerais vous conter l’une de mes lectures de 2023, […] Et ce retour aura pour thème : 3 001, L’Odyssée Finale, du bien connu Arthur C Clarke !

Résumé

« Sur la Terre brillent désormais deux soleils. Le réchauffement de la planète condamne les hommes à vivre dans quatre tours baptisées Afrique, Amérique, Asie et Pacifique, hautes de trente-six mille kilomètres, et qui s’élèvent jusqu’à l’orbite géostationnaire. Du 10 000e étage de la tour Afrique, Frank Poole, l’un des astronautes de Discovery, contemple ce monde étrange qui fut le sien et qui n’en finit pas de le surprendre. Il est vrai qu’il vient de renaître à la vie, après une dérive de près de mille ans dans l’espace… Désormais, Frank n’a qu’une idée : retrouver son ex-commandant Dave Bowman. Lequel a dû survivre lui aussi, puisqu’il a envoyé un message : un terrible danger menace l’humanité… Après 2001 : l’odyssée de l’espace, roman et film culte, après 2010 puis 2061, voici aujourd’hui le dernier chapitre de cette immense saga interstellaire. Au-delà des frontières de l’imagination, une fantastique aventure cosmique où le virtuel surpasse la réalité. »

Mon Avis

Pour faire court, j’avoue que mon intérêt pour cette série s’est émoussé au fil des années annoncées. J’avais beaucoup aimé 2001 pour la vision qu’il apportait au film. J’ai trouvé sympathique le deuxième Opus, 2010, pour son récit de premier contact (et parce que l’adaptation cinématographique m’est agréable !). J’ai commencé à trouver le temps un peu long dans 2061, me rappelant un UHL de Baxter en plus chiant (l’excellent Retour sur Titan, pour ne pas le citer)… Pour passer totalement à côté de 3001.

Chicken Run chez Darty

On a retrouvé Frank Poole ! Ne vous attendez pas à un retour théâtral comme lorsqu’on retrouve Ripley après 56 ans de dérive dans l’espace, et qu’une machine étrange découpe la porte pour en extraire son contenu tel un joyau. Non. Ici, on retrouve Frank Poole à la manière d’une chaussette égarée suite à une machine un peu trop remplie. C’est mou. Ce bon vieux Frank, riche de son millénaire à roupiller, va alors découvrir les immenses progrès de l’humanité -mouais-. Personnellement, j’ai un peu eu l’impression d’une visite au rayon télé de Darty. Et vas-y que ça te déballe des coiffes pour lire dans les pensées, des assistants personnels pimpants et autres intelligences artificielles à la voix suave et délicate… « Oui mais c’est précurseur ! » Me direz vous. Bof, en 1997 ? Ça l’était vraiment ?

Oh mon Dieu ! Un Enjeu !

AU fil de ses pérégrinations qui l’emmèneront sur le chemin de ses illustres prédécesseurs (tel l’ami Bowman), vous découvrirez alors une menace abominable qui pèse sur l’Humanité. Alors le récit prend enfin toute son ampleur, ouvrant sur une tension terrible, suivie d’un déluge de créativi…. Ah non. Non non. C’est réglé en deux coups de cuillère à pot. Non mais ???? Qu’est-ce que c’est cette histoire ??? On dirait que cette fin de bouquin est expédiée telle la fin de cette chronique ?

Car oui, je crains de ne pouvoir réussir à vous en dire beaucoup plus. Ce n’était certes pas un mauvais moment, mais d’une banalité à tomber de l’armoire. 3001 rejoint donc la liste (pas si longue) de mes lectures évitables.

Ce que j’ai aimé :

– A la limite, quelques réflexions sur la religion pas inintéressantes.

– ça y est ! j’ai fini la série !

– Arthur C Clarke aura pu payer ses impôts, cette année-là.

– Les remerciements à IBM pour avoir fourni je cite « le magnifique petit Thinkpad 755 CD ». Ouais, alors sinon y avait le démineur, pour s’occuper. Ce n’était pas forcément la peine de lancer Word.

Les petites déceptions :

– je n’aime pas finir sur une déception.

Je vous ai déjà dit que j’aimais être cohérent avec moi-même ?

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