Libration – Becky Chambers

Punaise ! Deux semaines.

Deux semaines, c’est le temps qui sépare le moment où je termine Libration, de Becky Chambers, du moment où je vais passer les portes de la meilleure librairie du monde de l’univers, associée au meilleur éditeur du monde de l’univers mais encore plus, à savoir l’Atalante.

Parce que oui, oh là oui, je vais me jeter sur sa suite. Et ça n’est pas mon habitude d’attendre la sortie poche qui va me réfréner, ce coup ci.

J’ai pourtant eu un peu peur au démarrage: j’avais beaucoup aimé le « space trip » du premier bouquin (l’espace d’un an, pour ceux qui n’auraient pas suivi 😉 ). Or, nous voilà les pieds accrochés sur « terre » (devrais je dire sur sol), à suivre le développement de deux personnages croisés dans le premier tome. Ah… Ça va être long, me disais-je alors.

Et bien comme je me trompais ! Les chemins pris par Jane/Poivre et par Sidra sont riches de world building, de races extraterrestres passionnantes, de réflexions sociales et j’en passe: Notamment un passage étonnant sur la vision de la parentalité d’une des races évoquées, qui pourrait largement infuser dans nos sociétés, je trouve ^^ (Formation des parents, répartition différente de l’éducation des enfants, sans pour autant sacrifier le bonheur de toustes… Bref, je m’égare.)

Jusqu’à un final très touchant, très intime, comme Becky Chambers sait faire avec maestria (ouais, j’en fais des caisses, j’ai lu que le diptyque « Histoire de moine et de robot » et L’espace d’un an, donc…)

Punaise ! Encore deux semaines !

Résumé

Lovelace, intelligence artificielle née à bord du Voyageur à la fin de L’Espace d’un an, accepte de se transférer à bord d’un corps synthétique. Devenir humaine, une chance ? Pas pour elle : les limitations de la chair l’étouffent. Champ de vision ridiculement restreint, pas d’accès au réseau, réactions physiologiques incontrôlables… A ses côtés, Poivre, mécano. l’aide de son mieux. Ancienne enfant esclave libérée par miracle, grandie seule sur une planète ravagée, elle aussi a dû lutter pour accéder pleinement à l’humanité et se construire une vie, sinon ordinaire, du moins normale. Libration – nom d’un point de l’espace en équilibre entre deux astres, zone de stabilité mouvante qui accompagne les planètes dans leur danse – raconte l’histoire de ces deux femmes. Chacune à sa façon s’arrache à une vie liminale pour se tailler une identité, conquérir l’indispensable : la dignité.

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