Celle Qui A Tous Les Dons – M.R. Carey

Mes chèr.e.s ami.e.s mordu.e.s, rarement salutations auront porté aussi bien leur forme. Car aujourd’hui, j’aimerai vous parler d’une lecture que je viens de terminer, avec comme particularité d’avoir découvert son adaptation cinématographique avant même son origine littéraire.

Et ce livre, c’est “Celle qui a tous les dons” de M. R. Carey. (1) (pour #m7c5, auteur britannique)

 Le bouquin

 Mike Carey nous embarque dans une histoire aux atours assez sombres: Celle d’une petite fille, Mélanie, d’une grande intelligence. Mais l’on sent dès le début que les choses ne sont pas tout à fait normales: car Mélanie semble suivre l’école dans ce qui ressemble à un quartier carcéral de haute sécurité.

 Mélanie ne connaît rien d’autre que ce monde, qui se limite à un couloir alignant les cellules individuelles, une salle de classe, et une étrange porte métallique que franchissent parfois – sous bonne escorte – certain.e.s de ses camarades… Pour ne jamais revenir.

 Je n’en dirais pas plus, au risque de spoiler (2), car nous allons nous même, au fil du récit, découvrir comme Mélanie ce qui se trame derrière ce panorama fort peu idyllique…

 Mon avis

🎥 Comme je vous le disais en introduction, j’ai d’abord découvert cette œuvre via son adaptation cinématographique de 2016 (The Last Girl, Colm McCarthy). Et ce fut, alors, un véritable coup de cœur.

😶‍🌫️ Je n’en savais absolument rien: juste cette affiche intrigante d’une petite fille affublée d’un masque à la hannibal lecter. J’ai donc pu parfaitement vivre avec elle ce qui s’apparente à une sortie de la caverne de Platon (3).

😮 Effet de surprise qui m’aura un peu manqué dans le livre, j’avoue: Je savais déjà à quoi m’en tenir 😉 Car à quelques détails près, les deux œuvres sont très proches.

🤔 J’en avais retenu un mot, à l’époque: l’altérité. Celle que l’on a du mal à considérer, perclus que nous sommes de nos biais cognitifs et de nos visions limitées. Celle que parfois l’on fuit, par peur, par incompréhension, parfois simplement par confort. J’en étais sorti un peu secoué, notamment parce que j’avais cru un moment comprendre pertinemment où voulait m’emmener l’histoire. Pour mieux m’en écarter, et m’offrir ce pas de côté qui m’avait tant marqué.

😲 Au final, et c’est plutôt rare pour moi, mais j’avoue avoir l’impression que le film transcende le roman, et quelque part, je suis heureux de l’avoir découvert dans cet ordre. Peut être aussi parce que le rythme est un peu différent, dans le film, notamment en ce qui concerne le dénouement. Alors que le film prend son temps pour nous amener vers la compréhension et le choc final, j’ai eu le sentiment, dans le livre, qu’elle arrivait de manière abrupte, trop, peut être, pour que j’en ressente pleinement tout le vertige qu’elle mérite…

💖 Quoi qu’il en soit, cela reste une belle œuvre, que je ne saurais que trop vous conseiller, si possible en vous laissant guider par votre curiosité et votre soif de découverte, guidé.e.s ainsi comme Mélanie tout au long de son histoire 😉

 Résumé

Tous les dons ne sont pas une bénédiction.

Chaque matin, Melanie attend dans sa cellule qu’on l’emmène en cours. Quand on vient la chercher, le sergent Parks garde son arme braquée sur elle pendant que deux gardes la sanglent sur le fauteuil roulant. Elle dit en plaisantant qu’elle ne les mordra pas. Mais ça ne les fait pas rire.

Melanie est une petite fille très particulière…

Le roman de M. R. Carey a été adapté au cinéma en 2016 sous le titre The Last Girl, réalisé par Colm McCarthy.

 Notes et blagues pas tout à fait assumées

(1) non, pas cette Carey là, non.

(2) divulgâcher, on dit, lorsqu’on appartient aux soins palliatifs de l’académie française.

(3) Non, pas le footballeur, non.

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