Hello toustes,
Pour celleux qui me suivent, j’avais déjà écrit un avis sur le tome 1 du Programme Harlow, de Louise Carey. J’avais apprécié cet univers dystopique cyberpunk, dérive extrême d’un monde du travail à la dérive, sans aucune limite et totalement décomplexé. Et ce, malgré un style un peu simple et « scolaire », disais-je alors. Je n’avais pas rédigé d’avis sur le tome 2, mais j’avais également apprécié l’ensemble.

📖 Résumé officiel
🧐 Mon avis
⚠️ Spoil des tomes précédents
Avec ce tome 3 et dernier de la saga, dénommé « Mutinerie », Louise Carey continue de nous conter les aventures de Tanta et de sa troupe, opposée frontalement à leur Corpo, cachés dans la clandestinité. « Petite » particularité pour notre personnage principale, elle se voit désormais opposée à son ex, Reet, placée bien machiavéliquement à une position centrale par cette corpo toujours aussi malfaisante. Évidemment, avec des objectifs diamétralement opposés : Celui, pour Tanta et sa troupe, de faire tomber cette corpo définitivement, et redonner la liberté à ses « citoyens » totalement asservis. Et pour Reet, de protéger cette dite Corpo, conformément à sa programmation.
⚠️ Fin du spoil des tomes précédents
🧐 J’ai passé un bon moment avec cette lecture, mais… il y a des mais
🤖 C’est une lecture toujours divertissante, où je ne me suis pas ennuyé : Louise Carey n’est pas avare de révélations et de rebondissement, et de scènes d’actions toujours lisibles. De quoi dépeindre s’il le fallait encore les mésusages des technologies dans l’espace public et dans l’intimité de nos cerveaux.
✒️ Hélas, ce que je notais à l’époque sur le style assez simple et scolaire aura fini par entacher mon plaisir de lecture : Mes goûts évoluant peut-être, je n’exclue pas d’être devenu chi… exigeant. D’autant que j’ai trouvé dans ce tome bien plus de mots parasites, de tics de langages, et ce plusieurs fois sur la même page. Toutefois, je préfère ne pas vous dire lesquels, pour éviter les éventuelles fixettes.
🕰️ Autre souci, j’ai parfois levé le sourcil avec la gestion de la temporalité. Certes, tout va vite, dans cet univers. Mais… Pas lorsque justement, nos héros ont besoin de temps pour se sortir d’un mauvais pas d’apparence inextricable. Ou, à l’opposé, d’avoir l’impression d’une ligne temporelle particulièrement compressée. Retrouver un camarade reclus dans une zone perdue, le récupérer, l’interroger, et établir un plan de défense, tout ça en 30min….
🤩 Je tiens cela dit à terminer sur une note positive : c’est une première saga, qui fait déjà très bien son office, prenante et divertissante. Une lecture facile, pas prise de tête, mais qui n’en oublie pas le côté miroir d’un monde qui part en vrille. Parce que finalement, le problème, on le connait toustes1…
- c’est le capitalisme. ↩︎