Sous un Carré d’Immortelles – Nina Gorlier

Hello toustes !

Mon histoire avec cette novella se déroule simplement comme suit : Magali Lefebvre me l’a littéralement mis dans les mains (je veux dire vraiment, hein) à Ouest Hurlant 2025, alors que je squattais sur le stand des Éditions du Chat noir à la fin d’Ouest Hurlant. « Tiens, prends ça, tu le feras dédicacer à Nina aux imaginales ».

Notez comme je ne suis pas très contrariant.

😍 Mon avis

🦇 Je ne suis pas du tout au fait des ambiances gothiques. J’avoue, je n’y connais rien, et je ne crois pas avoir lu beaucoup de choses dans ce cadre. Qu’à cela ne tienne ! C’est dans les nouveaux pots qu’on arrive à faire des soupes qui sont pas mal, quand même ! (Notez que je ne suis pas bien sûr du proverbe). Je n’utiliserai plus jamais ce mot « soupe » dans cette chronique. Parce que ça fait péjoratif, alors que, mais genre PAS DU TOUT. J’ai adoré ma lecture. (sinon, il y a fort à parier que vous n’auriez jamais pu lire cette chronique).

😔 Benedict est tout morne : son amoureux est parti au front. Mais Benedict est soudain tout interloqué ! il reçoit une lettre d’une cousine d’Arthur, le dit amoureux. Elle lui propose (via un billet de train joint à la lettre), de venir la rencontrer dans un sanatorium perdu dans la forêt. Pour évoquer leurs souvenirs communs, la dame en question n’ayant que peu d’espoir de voir sa propre maladie lui laisser la vie sauve.

🏥 S’ensuit le récit du voyage de Benedict, atteignant bien vite cet étrange sanatorium. Et l’occasion pour nous, via quelques flashbacks, d’explorer la rencontre, l’histoire d’amour puis la séparation d’avec Arthur, le tout dans cette ambiance lourde et étrange, superbement servie par une plume sur laquelle on aimera s’attarder.

🦴 En parallèle de cette subtile romance perdue, l’autrice nous amène petit à petit dans les pattes discrètes, mais bien présentes du body-horror, telles des grenouilles dans nos casseroles. Ne vous y trompez pas : ces petites choses qui semblent bien inoffensives pourraient bien nous amener vers l’intolérable… Pas spécialement gore, non, mais tout à fait malaisant, c’est une friandise bien acidulée que voilà !

😍 C’est donc effectivement une superbe Novella, que je ne saurais que trop conseiller, notamment, si, comme moi, vous n’êtes pas très au fait de ces univers. Et s’il me fallait rester sur un seul mot, ce serait définitivement : Encore !

Lu dans le cadre du défi pour la catégorie #H6G2 – Un livre avec une romance gay ou lesbienne pour l’histoire d’amour entre Arthur et Benedict

📖 Résumé officiel (Que je vous conseille de ne pas lire, ça casse un peu la surprise)

Médecin de campagne, Benedict Mercier reçoit une lettre d’Ophélia Gray, une jeune femme gravement malade. Elle l’invite au sanatorium du Val d’Argent, souhaitant faire sa rencontre avant que la mort ne l’emporte. Intrigué, le jeune homme accepte de la rejoindre dans ce refuge perdu au cœur de la forêt, loin de ce monde dévasté par la guerre. Il souhaite en apprendre davantage sur la mourante qui prétend connaître Arthur, son amant parti au combat, dont il attend toujours le retour…


Mais très vite, Benedict s’aperçoit que ce sanatorium n’est pas comme les autres : les infirmières se ressemblent toutes, le directeur de l’établissement est mystérieusement absent et les souvenirs de son bonheur perdu reviennent le hanter. Sous une pluie qui n’en finit plus, dans ce bâtiment peuplé d’araignées et d’étranges statues, les doutes de Benedict le poussent à enquêter. Résolu à percer le mystère de ces lieux, le jeune homme devra lutter contre le temps… et contre les fleurs mortelles poussant dans la gorge d’Ophélia.

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