Salut toustes!
De temps en temps, j’ai comme tout le monde besoin de poser un peu le cerveau: Je me farcis un tome de “The Expanse”, la série (de bouquins) de James SA Corey (enfin de l’entité se faisant appeler comme tel) adaptée en série (celle avec des images qui font généralement gueuler les aficionados parce que “rha c’est pas pareil”. Bref.)
Laissez moi donc vous conter ma lecture de The Expanse, tome 7, dénommé “Papy fait de la résistance” “Le Soulèvement de Persépolis”.
Trente ans se sont passés depuis que James Holden et Naomi Nagata ont sauvé l’univers. (Six fois: une fois par tome, à peu près). Et donc sonne enfin l’âge de la retraite ! Hélas ! C’est le moment que choisissent Emmanuel Macron Le général Winston Duarte et son fidèle acolyte Elisabeth Borne Santiago Singh pour lancer leur projet terrible: Imposer leur vision d’un monde parfait a l’univers entier. Coup dur ! Leurs projets de retraite s’en trouvent alors compromis, d’autant plus qu’il est impossible de fuir: leur célèbre camping car “le Rossinante” se trouve bloqué à quai.
Frustrés de ne pouvoir aller faire du bridge tranquillement ou d’aller faire les courses à l’heure de pointe au space intermarché, Naomi, James et leur équipage s’associent alors à ce qu’il reste de la CGT l’OPA pour entamer un travail de sape avec leurs casseroles et autres divers ustensiles qu’ils trouveront à disposition. Avec l’espoir peut être de libérer l’univers et d’ainsi pouvoir filer s’installer sur la côte d’Azur, loin de leurs familles respectives. (manquerait plus qu’on leur refile les p’tits enfants à garder, oh.)
Bon, j’ai l’air sarcastique en détournant *un peu* ce pitch: Mais figurez vous que j’ai passé un très bon moment !
J’avais un peu peur de me lasser, après six tomes. j’ai découvert la série avant les bouquins, et j’avais donc en tête l’histoire dans ses grandes lignes, d’autant plus qu’elle adapte les six premiers tomes. Les tomes 7 à 9 n’ayant pas été adaptés, je n’avais pas cet effet ici. Je pense que c’était salvateur !
On a l’air de sacrément bien vieillir au XXIIIè siècle. Nos protagonistes ont beau avoir plus de soixante balais, ca crapahute, ca se tape dessus, ca fait des sorties dans l’espace et ca se pète la hanche dix fois en 700 pages: on s’en fout ! on continue ! Quand on voit qu’a quarante balais je mets trois semaines à me remettre d’un putain de rhume, excusez moi, mais j’ai quelque peu haussé les sourcils pendant ma lecture (mais ce n’est peut être qu’une sombre jalousie ? )
Dans the expanse, les ceinturiens et les intérieurs disposent de motivations bien différentes, alimentées par les rapports de force et par des dérives politiques, qui font qu’on nous amène parfois à considérer l’antagonisme comme une alternative acceptable: Ce tome ne fait pas défaut, et j’irais même dire que ce tome en est l’archétype: Ce vil haut consul Duarte a beau avoir des projets peu ragoûtants, on les découvre sous tendus par des idéaux défendables, voir souhaitables: Une meilleure répartition des ressources ? casser ces rapports de force toxiques qui font que les plus faibles souffrent ? Permettre à tout à chacun de vivre décemment où il le souhaite ?… J’y vois presque un “Syndrome Magnéto”, pour citer Bolchegeek … Même si in fine on nous amène à considérer malgré tout l’inacceptable de la dite position. Dommage
j’ose même y voir une évocation des crises climatiques en cours (et surtout à venir ), via l’intrigue ici en second plan de cette fieffée entité extraterrestre et les forces qui y sont liées: la protomolécule: On s’écharpe, on se bat, on se déchire pour des visions politiques certes fort légitimes… Mais… On en n’oublierait pas le drame silencieux qui nous emmène toustes à la catastrophe ?
Bref, je m’égare. et j’avais dit que je voulais poser le cerveau…
Petit bonus: si vous avez vu et apprécié la série, le tome 7 peut en faire une excellente extension, sans forcément avoir lu les six premiers tomes: vous ne serez pas perdu, même si tous (notamment Drummer) n’y ont pas vécu les mêmes aventures.
résumé « officiel »:
Presque trente ans après la fin de la guerre et l’anéantissement de la Flotte libre, l’humanité a retrouvé un semblant d’ordre et de stabilité. La Terre et Mars ont reformé leur coalition et se relèvent progressivement, tant sur le plan économique que militaire. L’Union des transports, l’organisme ceinturien chargé de réguler les échanges commerciaux entre les différents systèmes, tient un rôle essentiel au sein de l’Univers connu. Dans ce contexte, Holden, capitaine fraîchement retraité, s’imaginait bientôt couler des jours paisibles sur Titan. Mais Winston Duarte et sa flotte dissidente, jusque-là restés en sommeil dans le système Laconia, s’apprêtent à refaire surface, équipés d’une nouvelle et mystérieuse technologie bien supérieure à toutes les autres. Se retrouvant cette fois dans la situation des opprimés, Holden, Naomi et l’équipage du Rossinante, aidés par leurs alliés du système Sol, doivent maintenant opérer dans l’ombre et se lancer dans un ultime combat pour tenter de déjouer les plans du Haut consul Duarte, qui entend bien étendre son empire et diriger la galaxie d’une main de fer durant des millénaires.