Flûte, flûte et flûtes ! – Isaac Asimov

Bonjour à toustes,

Aujourd’hui, on s’interroge : Est-ce qu’Isaac Asimov va bien ?

« Ce magazine était alors dirigé par Bea Mahaffey, une jeune femme extrèmement belle[…] »

Non.

Trêve de plaisanterie (et de référence à un compte insta qui me fait crever de rire, fusse-ce très jaune), c’est lors d’une de mes balades sur la côté que je tombai par hasard sur un p’tit camion à livre (une riche idée). Et que j’y trouvai un petit recueil de nouvelles du grand boss de l’âge d’or de la SF que je n’avais pas en ma possession. Dans une bien belle (non) édition de 1979. Et me voilà donc à lire « Flûte, flûte et flûtes » d’Isaac Asimov.

Résumé officiel

« La carrière littéraire d’Isaac Asimov, outre qu’elle est extraordinairement féconde, reflète dans sa progression toute l’évolution du genre. C’est ce que montre ce recueil de nouvelles, présentées par ordre chronologique et commentées par l’auteur, plus en verve que jamais.

Un savant dont les découvertes risquent d’envoyer aux oubliettes le métier d’antiquaire. Un singe qui, couplé à un ordinateur, donne enfin raison aux statisticiens en réécrivant les sonnets de Shakespeare. Un homme qui survit au sommet de l’Everest grâce… à des Martiens. C’est un vrai feu d’artifice de drôleries et de trouvailles. »

🤩 Mon avis

👃 C’est toujours un petit plaisir coupable que de se replonger dans des vieux bouquins à l’odeur si caractéristique. Aussi, il m’a fallu quelques efforts pour lire ce livre, étant donné qu’un nez, ça ne voit pas grand-chose.

🗒️ Ce sont une dizaine de nouvelles présentées chronologiquement de 1950 à 1957, écrites pour la plupart à destination des revues qui fleurissaient alors. Le tout, commenté par leur auteur. Double intérêt, car au-delà des nouvelles, ce recueil permet aussi de rentrer un peu plus dans la tête du grand maître.

🕰️ À cet égard, c’est passionnant : Outre les relations homme/femme que je raillai en intro, et les aspects familiaux, reflet de leur époque (… soutien à celles qui l’ont vécue), on est surpris par la modestie de l’auteur, et par les galères auquel il fait face dans sa vie de créatif : Un déménagement, et c’est toute la confiance en soi de l’auteur qui disparait. Intéressant pour lutter contre nos syndrômes de l’imposteurice.

✏️ Certaines nouvelles sont d’ailleurs étonnement courtes, et font presque office de pitch d’une histoire plus développée. Là encore, cela motive à se lancer, pour soi, tant on se dit parfois qu’on aurait pu faire pareil. Alors certes, les exigences de notre époque sont toutes autres. (et heureusement).

🤡 Autre intérêt de la chose, on découvre le rapport d’Isaac Asimov à l’humour et c’est… Particulier ! On peut se sentir dubitatif quand l’auteur exprime sa fierté d’avoir écrit une histoire drôle, alors qu’on peut être emballé alors qu’il ne semble pas que s’eut été la volonté de l’auteur : Un humour pince-sans-rire, dans le léger décalage de l’absurdité. Étonnant, mais rafraichissant !

🤩 Rafraichissant : c’est le mot que j’utiliserai, s’il n’en fallait qu’un. Il me semble avoir lu dans un post d’Anne-Laure, que c’était une porte d’entrée intéressante pour découvrir Asimov : Avant les grands cycles que sont Fondation et Les Robots, ou même avant les romans « one shot » qui ne manquent pas dans sa bibliographie. Eh bien, je pense partager cet avis : Un court livre donc, mais qui ne manque pas d’intérêt.

Lu pour la catégorie H7G6 – Un livre dont la couverture contient du mauve.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *